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DISTRIBUTION

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Texte et mise en scène : Thomas Bouyou

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Avec distribution en cours

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pièce pour 4 comédien·ne·s

En recherche de coproductions, pré-achats et accompagnements dans la construction de projets de recherches et interventions avec les publics autour des thématiques :

forêts - environnement - écologie - pompiers - questions LGBTQIA+

· Le care comme cycle de création

 

« Comment peut-on définir la société du « care » ? Comme une société du "prendre soin" où on comprend que nos interdépendances sont des forces qui nous permettent de transformer le monde de la façon la plus créative et solidaire possible. » Cynthia Fleury, philosophe. 

 

Dans l’observation d’une urgence à faire société, à retrouver du lien, à savoir mettre en avant les métiers invisibles, à transmettre, à travailler pour élaborer des espaces où la sollicitude et l’attention à l’Autre et à nos environnements seraient les principes mêmes de l’acte de faire société, Thomas Bouyou souhaite développer un cycle de créations maillées autour du care. Ce concept, au sens très large, englobe une diversité d’aspects sur nos manières de faire monde, d’exister dans le monde, en reliant tous nos points d’interdépendances physiques et immatériels. TAKE CARE est la première pièce de ce cycle. 

 

Suite à la création de TAKE CARE dont la première aura lieu le 1er mars 2024, Thomas Bouyou voudrait se pencher sur la seconde pièce de ce cycle du care en se concentrant sur les questions de soin à l’environnement et aux paysages dont le projet que nous proposons aujourd’hui fait partie pour nourrir la phase de recherche. 

 

 

· Le care à nos environnements - ou comment soigner paysages et territoires par l’acte créatif

 

La question de nos environnements se pose maintenant quotidiennement à travers l’urgence climatique et les changements et transformations que cela implique. 

 

La culture et la création en général doivent approfondir leurs engagements et se saisir  de ce sujet. 

 

Qui prend soin de nos forêts ? 

De nos montagnes ? 

De nos espaces sensibles ?

Qu’est-ce que cela veut dire « prendre soin de nos environnements » ?

Qui protège nos espaces naturels ? 

Quel est notre rapport intime à ces espaces ? 

Comment  transmettre les savoirs sur ces écosystèmes aux plus jeunes mais aussi aux plus âgé.e.s ? 

Comment allier découverte, plaisir, savoirs et transmission ?

Qui sont celles et ceux qui y vivent, qui y travaillent ? 

Qu’avons-nous à apprendre des ces métiers ?

Qu’avons-nous à apprendre du fonctionnement interdépendant des espaces naturels ? 

Quelle est l’urgence à fédérer autour de ces questionnements et comment ? 

 

Le théâtre, l’écriture, la photo, la vidéo, l’éducation, sont autant d’outils qui peuvent contribuer à rendre accessibles tous ces questionnements et à les diffuser auprès de publics proches et éloignés, le plus largement possible. 

 

Il va s’agir de porter un regard créatif sur nos comportements et les directions à prendre afin d’approfondir, préciser et stimuler l’intérêt de tout un chacun sur la notion de soin envers nos environnements. 

 

L’art et sa pratique sont des outils de luttes et d’éducation. Pour les publics, c’est une possibilité de s’approprier, par le sensible, les questions environnementales en les faisant siennes : rapprocher, émouvoir, sensibiliser, faire en sorte que chaque personne touchée par le projet et ses actions  ressorte avec une relation intime à l’environnement, afin de se sentir directement concerné, afin de possiblement devenir eux-mêmes acteurs et actrices d’actes de soins aux paysages et aux territoires. 

· Narration envisagée

 

La nuit du 21 juin 2022, un incendie a été déclaré dans une forêt. 

Le 17 janvier 2023, début de la pièce, on assiste au procès d’Arthur, un jeune homme de vingt-quatre ans accusé d’avoir déclenché l'incendie qui a ravagé une trentaine d’hectares.

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En 2009, Arthur est enfant. 

Il grandit dans un hotel de campagne dirigé par ses parents. Les femmes de chambre l’éduquent. Certains soirs, l’été, Arthur descend dans le lobby de l’hôtel, par le grand escalier, habillé des robes de sa mère, talons hauts, citrons en guise de poitrine, châles autour du cou et sur la tête. Il donnera des spectacles de music hall devant le parterre de clients. 

Arthur parle aux arbres.

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En 2015, Arthur est adolescent. 

Il ne s’adapte pas au lycée de campagne. 

Il ne s’adapte plus aux clients de l’hôtel. 

Pourtant il voudrait continuer de murmurer diamonds are a girl’s best friend dans l’oreille d’un vieil homme étranger à la langue inconnue qui le prendrait sur ses genoux. 

Sa famille ne s’adaptera pas à son homosexualité. 

Arthur fuit. 

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Arthur traverse les paysages et les routes. 

Il voudrait se perdre. 

Ne plus entendre le bruit du monde. 

Il parle aux arbres. 

Une forêt. Dans les Vosges. Arthur fait la rencontre de Christophe, garde forestier. 

Les deux hommes ne parlent pas le même langage. 

Le champ lexical des paysages, le fonctionnement relationnel des espèces, panseront petit à petit les maux d’Arthur.

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2022. La forêt brûle. 

Arthur doit être jugé. 

© 2024 by TOTEM Récidive. 

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